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COMMUNIQUE DE PRESSE - Fin de la zone réglementée « influenza aviaire » en Lot-et-Garonne

 

Depuis janvier dernier, plusieurs zones réglementées (zones de protection ou zones de surveillance…), impliquant souvent une forte proportion des communes du Lot-et-Garonne ont été mises en place pour faire face à un épisode d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) particulièrement impactant pour le département. Dans les secteurs concernés, les contraintes portaient essentiellement sur des restrictions aux mouvements des volailles.

A ce jour, ce sont 22 foyers qui ont été confirmés en Lot-et-Garonne pour 2022.

La concentration de certains d’entre eux a même conduit à définir des zones dites « coalescentes » dans lesquelles des mesures sanitaires supplémentaires étaient appliquées.

Depuis plusieurs semaines, ces zones de restrictions ont été progressivement levées, en particulier grâce aux résultats favorables de la surveillance des élevages commerciaux ou des basses-cours, avec une participation active des éleveurs et de leurs partenaires ainsi que de vétérinaires sanitaires et de maires.

La dernière zone de surveillance renforcée (9 communes) liée aux foyers d’Allemans-du-Dropt et de Roumagne est levée par arrêté préfectoral du 18 juillet 2022.

Ainsi, alors que les élevages-foyers assainis entament eux-mêmes une remise en place, sous surveillance, de volailles dans leurs installations, les autres élevages avicoles du département ne sont plus soumis à des mesures liées à leur commune de localisation.

Toutefois, dans ce contexte de situation sanitaire stabilisée au sein des élevages domestiques (aucun nouveau foyer détecté depuis le 17 mai dernier), l’épizootie d’IAHP 2021-2022 n’est malheureusement pas encore terminée puisque de nombreuses mortalités groupées au sein de l’avifaune sauvage non migratrice, observées majoritairement sur le littoral du Nord de la France, ont été confirmées comme imputables au virus de l’IAHP.

En conséquence, les détenteurs de volailles et les acteurs du domaine de la chasse et de la nature sont appelés à maintenir la plus grande vigilance (détection clinique précoce au sein des exploitations, signalement des mortalités groupées d’oiseaux sauvages à l’Office Français de la Biodiversité ou à la Fédération de chasseurs) sur tout le territoire.

En particulier, le respect des mesures de biosécurité par les professionnels et les propriétaires de basses-cours reste plus que jamais d’actualité. Ces mesures sont consultables sur le site du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers