Opération Interministérielle Vacances 2022

Mis à jour le 20/10/2022

La période estivale représente :

un enjeu individuel pour le consommateur, qui souhaite disposer des meilleurs produits et prestations, compte tenu du budget qu’il entend consacrer à cette période,

et un enjeu collectif pour l’économie du tourisme et l’emploi dans notre pays (avant la crise sanitaire, le secteur touristique représentait environ 7 % du PIB national).

Le dispositif de contrôles renforcés intitulé « opération interministérielle vacances » a, depuis plusieurs années, prouvé son utilité en contribuant à renforcer la confiance des touristes. L’édition 2022 s'est déroulée du 1er juillet au 15 septembre 2022, pour toujours mieux informer et sécuriser les vacanciers et renforcer leur confiance.

Il s'agissait de contrôler l'hygiène, la qualité et la sécurité des produits alimentaires, de s'assurer de la conformité et de la sécurité des produits industriels, de vérifier l'information du consommateur et la loyauté des transactions, de veiller à la sécurité des activités sportives et de loisirs et des mineurs accueillis en accueils de loisirs ou séjours de vacances.

Les non-conformités constatées lors des 141 contrôles menés par la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations de Lot-et-Garonne étaient mineures pour la plupart. Elles ont donné lieu à 30 avertissements écrits.

Un camping a été enjoint d’indiquer l’origine des viandes servies dans son restaurant et de mentionner les substances allergènes présentes dans les plats ainsi que d’assurer l’information préalable du consommateur sur les prestations proposées conformément à la réglementation.

Une boulangerie pâtisserie et une supérette ont été enjointes d’utiliser une balance étalonnée par un établissement agréé afin que soit garanti le poids exact des denrées alimentaires vendues.

Il a par ailleurs été exigé d’une boulangerie-pâtisserie qu’elle indique la présence des substances allergènes présentes dans les préparations mises en vente et qu’elle procède au nettoyage et à la désinfection de ses locaux afin d’éviter tout risque de contamination et de prolifération microbiennes.

13 établissements ont fait l’objet d’une mise en demeure.

Neuf restaurants ont également été mis en demeure de remettre en conformité des matériels et des locaux, de réaliser des autocontrôles bactériologiques et de procéder au nettoyage et désinfection des locaux.

Enfin, une supérette a été verbalisée en raison du non-respect des températures de conservation des denrées alimentaires et un établissement de restauration rapide a été verbalisé pour défaut d’indication des substances allergènes présentes dans les plats servis.